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Du plus jeune Armagnac aux plus anciens millésimes les arômes du vin concentrés par l'alambic s'enrichissent, se superposent, se transforment, se subliment au contact du fût :
Le comprendre, savoir véritablement ce qu'il est, il faut sentir, car l'odorat procure, avant, pendant et plus encore après une jouissance aussi forte que le goût. Puis humecter les papilles, mâcher pour permettre aux arômes de s'évader du liquide, de s'emparer du palais. Alors après ces préliminaires, après le feu que peut procurer un vieil Armagnac, le goût de «rancio», toute la suavité se manifeste et vous permettra d'accéder à l'impression de «survivance» qui caractérise l'Armagnac.
Osez ! Même s'il faut bousculer quelques tabous. Vous avez bien compris que les arômes évoluent, que la recherche des uns nous prive des autres. Aussi essayez de mélanger un vieux millésime, le 83 par exemple, avec un peu de Blanche, recommencez jusqu'à obtenir le mélange qui vous convient.
Vous aurez en bouche toute l'étendue de la palette des goûts.
Nouvelle AOC est simplement l'eau-de-vie fraichement distillée servant à l'élaboration de l'Armagnac. Au lieu d'être vieillie en fût de chêne elle est conservée dans un contenant inerte (inox) pendant une période de maturation d'un minimum de trois mois avant d'être présentée pour obtenir l'agrément obligatoire.
A la fois riche et fuitée, puissante mais ronde, elle se prête à une consommation variée : frappée,ou sur glace, ou encore en cocktails.
Elle accompagnera superbement le caviar, les poissons crus (sushi, sashimi) ou fumés. Mis elle se marie aussi très bien avec le foie gras et avec les desserts à base de fruits blancs.
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